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mardi 15 août 2017

ETAPE 3 : les résultats d'une chasse à la RS



Cette étape n'est pas obligatoire car on n'y voit pas vraiment l'intérêt, après tout les chasses se suivent et que demander de plus ? Pour certains les radiosondes s'accumulent et même on tient à jour un "tableau de chasse". L'objectif dans certains coins où les radiosondes sont abondantes (2 par jour), est de dépasser la centaine, et peut-être le millier ?  Et plus :  dépollution de la nature, évidente sauf la mer, et ses habitants à nageoires ?! 

Pourquoi, cette troisième étape ?

Je me permets de rappeler que les étapes pour définir l'activité peuvent s'exprimer ainsi :
en (1) :  faire des prévisions de point de chute pour prendre la décision d'y aller ou non ?

en (2) :  partir à la "chasse" à la radiosonde (qui n'est pas une activité exclusive des radioamateurs).
On va dire, que des radioamateurs s'y intéressent forcément car ils pratiquent en amateurs une activité ballon, plus ou moins en profondeur, comme capter les signaux, concevoir les systèmes, lâcher des ballons eux même, en respectant les règles en usage. Voir BHAF pour les conseils.

Pour en arriver à partir chasser la RS ( abréviation de radiosonde), il faut un peu de matériel, comme une antenne extérieure à la maison, un récepteur, un ordinateur avec des logiciels comme l'incontournable SONDEMONITOR, un véhicule (pas 4x4 mais tout dépend si on veut pratiquer les chemins de terre ou boueux), un équipement de randonneur, et le matériel portable avec antenne à la main, un récepteur portatif associé, et des accessoires comme une lampe frontale...

Je ne développe pas l'étape "chasse" placée en (2), dans ce post, mais plutôt la suivante !

Que faire après une chasse ?

Il y a des photos, des vidéos à mettre en ligne sur Internet, les listes et les blogs...

Mais on peut s’intéresser à des paramètres physiques pour suivre les évolutions des paramètres utilisés pour faire les prévisions !
Suivant la météo, les paramètres changent :
--- vitesse de montée
--- vitesse de descente
--- altitude de l'éclatement  (ne pas parler d' explosion !).
La masse récupérée est fonction du résidu de l'enveloppe en LATEX.
Noter l'état du parachute : en pourcentage d'ouverture par exemple ! 
Il est indispensable de suivre les dérives et de modifier les valeurs éventuellement pour effectuer les bonnes prévisions suivantes.

A noter, que les prévisions peuvent se faire, avant, pendant et après le vol d'une RS !

Si vous voulez aller plus loin pour être complet sur un vol, il est possible de sauver quelques fichiers récupérés par SONDEMONITOR (ou une autre source).

Les noms des fichiers dans la racine COAA (program files) :

--- groundtrack   exemple  groundtrack2017081300Z_M2530270.txt      (741 ko).

--- digitalsonde2017081300Z_M2530270.txt      (10955 ko)

Un fichier a été créé :   il porte les dernières données   ......06Z_M2530270.txt

La dernière donnée que vous avez enregistrée est le DERNIER POINT CONNU    :   DPC il peut servir à faire quelques calculs de position, pour connaitre le point d'impact au sol, que la RS n'a pas voulu vous donner !  Trop facile !!

Exemple :   11704   50.88010   2.71191   288.536  m   à  3h02

Un fichier pour EXCEL a été créé :

--- digitalsonde2017081300Z_M2530270_ptu.csv        ( remarquez cette extension .csv )

Les données en clair :  fichiers .txt   (texte)

( celles en hexadecimal :  sont-elles décodables ?  ) sont  :

Exemple :   4660    8699   9,4 hPa  31425 m   3,8   58       (  point altitude d'éclatement )
Vous y voyez les vitesses, l'altitude, vitesse du vent... 

Et  le fichier  6Z  :   979,1 hPa  289 m     (  point DPC )

Tiens je n'ai pas vu trace de la température ?  Peut-être ma version SM (SONDEMONITOR) ne convient pas ?

Rappel :   tous les calculs de physiques peuvent se faire à partir de ces fichiers (donc pas les mettre en corbeille après le vol mais les archiver ou bien les envoyer aux amateurs de calculs).
Ils existent et ne sont pas tous des radioamateurs ! (profs, étudiants, météo amateurs...)
Le point de chute :

(DPC à une altitude supérieure à celle du sol, IMPACT à  une altitude égale)  :

50.8771957  et  2.719772   altitude  23 m   vue sur google earth !

La balance au gramme ( celle d'YL dans sa cuisine ?) :

La RS41 est pesée en arrivant à la maison  (car la masse peut servir aux calculs EXCEL).

215 grammes avec les deux piles au LITHIUM  ( grande autonomie !), latex minimum, parachute,
le fil nylon, la bobine enrouleur.

--- 107 grammes +  piles sans parachute et accessoires pour la RS41.

Par comparaison :

--- 148 grammes + piles normales sans parachutes et accessoires pour la M10.

57  grammes pour la M10 sans rien, pas de piles, pas de parachute, pas d'accessoires...

---  274 grammes + piles sans parachute et accessoires pour la RS92

97  grammes pour la RS92 sans rien, pas de piles, pas de parachute, pas d'accessoires..

Quelques mesures :

Les piles :   pour une seule

LITHIUM   AA       13 grammes
LITHIUM   AAA   6   grammes
PANASONIC AA des RS92   :   21 grammes
ENERGIZER  AA    :   21 grammes
RECHARGEABLE  1,2 volts  :   27 grammes

Le parachute blanc RS92 /  RS 41   seul avec suspentes  :   38 grammes

L'enrouleur +  fil nylon   RS41  :   22 grammes

LATEX restant + MANCHON soupape de gonflage  :   42 grammes

Remarques finales : 

je n'ai pas encore ouvert la RS41, quel type de piles ?

je n'ai pas mesuré la longueur du fil de la RS41 il semble plus fin donc plus léger...
vous pouvez ajouter vos remarques, et je vous laisse le soin de vérifier tout ceci !
je n'aborde pas la phase calcul avec EXCEL, elle a déjà été faite ici avec la M10.
un autre article sera fait avec la RS41, pour voir ce qu'on peut en déduire, en tout cas le parachute de celle que j'ai récupéré était ouvert à 100%  !

73 de Alain F6AGV
  

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